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 [FLASHBACK] GRESHNYY KOROL’ S KROVAVYMI RUKAMI [NIKITA] [TERMINÉ]

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MessageSujet: [FLASHBACK] GRESHNYY KOROL’ S KROVAVYMI RUKAMI [NIKITA] [TERMINÉ]   [FLASHBACK] GRESHNYY KOROL’ S KROVAVYMI RUKAMI [NIKITA] [TERMINÉ] Icon_minitimeDim 15 Déc - 10:32

Le tintement sinistre des chaînes. L’odeur d’humidité et de chanci de la pièce détériorée çà et là. Ses murs de carrelage sali par les effluves de sang et la moisissure. Le bruit lancinant de l’eau, s’écoulant goutte par goutte d’une vieille canalisation au plafond, formant une flaque sur le parterre de bitume et de terre meuble. Et le bruit continu de cette perle d’eau heurtant la surface de cette alluvion avait de quoi rendre fou même le plus censé des êtres. C’était un début de journée comme tant d’autres. Un léger rai de lumière perçant à travers les planches de bois éclairait la pièce en sous-sol d’un bâtiment datant de l’après-guerre. Un bâtiment au bord de la plage pour le moins animé, dans lequel le passage était fréquent. Là où bon nombre d’étrangers passaient son seuil pour un but bien précis : se faire plaisir. Boire, danser, se retrouver entre amis, ou simplement profiter des prostituées à disposition ou du comique du moment, toujours là pour faire des blagues ou jouer les Dead Jockey pour amuser et combler la galerie. La seule chose que ces inconnus ignoraient en entrant dans ce pub si particulier, c’est qu’il était géré par les russes. Quartier Général des Raws, le Sheephead était un bon endroit pour se divertir d’une quelconque manière et, à côté de ça, faire passer en douce un trafic particulier. Organes, corps, prostituées, armes.

Il ne fallait pas croire que l’accès à ce sous-sol était si facile d’atteinte, non, il était caché. Et on y parvenait par un tumulte de corridors et de portes blindées qui donnaient l’impression d’un bunker encerclé de voies ferrées souterraines. Cependant, comme c’était en bord de plage et sous route, il y avait une légère pénétration de lumière qui permettait de ne pas être dans le noir total quand on était enfermé dans ces espèces de cellules, ou salles de torture. Juste ce qu’il fallait pour rendre fou n’importe quel homme s’y trouvant, à quelques mètres d’une éventuelle sortie qu’ils ne pourraient atteindre. C’était une sorte de prison pour les traites et les prisonniers d’autres gangs, à la différence des salles de torture, ces pièces-ci n’étaient pas très insonorisées.

Devant l’une des portes lourdes en fer attendait Oleg. Inquiet, observant à travers la fente pour voir la silhouette enchaînée dans le fond de la salle, une muselière en cuir et métal masquant la partie basse de son visage. Cela faisait déjà deux jours qu’il était ainsi pour ─soi-disant─ se calmer. La rage de l’homme qu’il y avait à l’intérieur était si vive qu’ils avaient dû prendre d’énormes précautions afin qu’il ne se blesse pas ou ne puisse s’échapper pour tuer quelqu’un. Cette immense silhouette dans le fond de cette pièce n’était autre que l’homme qu’Oleg suivait envers et contre tout. Oleg ne supportait pas de le voir ainsi. Le jeûne avait probablement dû l’affaiblir ou avait-il décidément terminé de déployer sa rage et son courroux contre le blond quelques jours plus tôt. Quant à savoir pourquoi tant d’agressivité explosée lors du conseil envers Nikita, il n’en savait rien. Si bien que même Vadim eut un mal fou à le retenir quand il asséna un coup de poing dans la figure du blond platine et qu’Oleg dû également intervenir ainsi que deux autres hommes pour le mettre à terre et le calmer, en vain, tant qu’il avait en face de lui l’homme qu’il voulait étriper. Oleg remonta sa main bandée pour se caresser le bras, mal à l’aise. Le souvenir de cette hargne, et la main de son suppléant ayant malencontreusement rencontré le visage de l’ours brun qui avait sitôt fait d’attraper avec ses dents la chair et d’y laisser ses marques était une douleur encore bien présente pour le bigleux à crête bleue. Et le punk eut un pincement aux tripes. Jamais encore il n’avait vu son chef dans un état pareil. Un véritable berserker. Une furie incontrôlable à tel point qu’Urkas dû, lui-même l’assommer avec une arme au niveau de la nuque pour qu’il perde connaissance et qu’on l’emmène ici. Dans ce cachot humide et nauséabonde. Il soupira, ils auraient quand même pu le mettre dans une pièce moins sordide.

Et maintenant, Il était là, à l’intérieur de cette cellule puante, torse-nu avec un simple pantalon et ses bottes. La tête humide, non pas à cause de la sueur, mais à cause des seaux d’eau glacée qu’on avait pu lui lancer au visage pour le calmer. Les Raws n’étaient pas tendres, même s’il s’agissait de leur chef. Ce dernier ne pouvait pas agir aussi impunément contre les siens sans aucune raison. Mais les questionnements n’avaient rien donné, Alekseï était resté muet. Ils l’avaient alors frappé, et versé de l’eau avant tout pour qu’il se calme, seulement l’effet escompté n’était pas le bon, rendant l’ours encore plus enragé. Alors personne n’osait lui retirer ses chaînes, ni même cette muselière. Et on le laissa croupir en cellule durant deux jours, et il se pourrait bien que ça se rallonge s’il redevenait aussi fou. Un frisson parcouru l’échine d’Oleg quand il le vit redresser la tête à travers la lucarne de la porte métallique. Son regard s’était immédiatement posé sur lui. Tranchant, froid, puissant, monstrueux et sauvage. Cet œil d’or brillant d’une flamme limpide de brutalité et menaçante à travers les mèches sombres qui s’était dressé sur Oleg eu bon de le faire se retirer. S’écartant de la porte pour se concentrer sur la surveillance de la salle derrière lui, fermée sous verrous. Il en tremblait, de peur, mais aussi d’excitation car son chef n’avait pas perdu sa fougue ou sa détermination après ce qu’il venait de subir. Il baissa la tête et plaça sa main devant son visage, comme choqué de ses propres émotions avant de redresser la tête en entendant des pas dans le couloir sombre.

En détournant la tête, il plaça sa main sur son couteau de combat, l’autre sur ses couteaux de lancer et se mis en garde pour voir qui approchait. Reconnaissant au bout d’un moment la silhouette de l’homme qui se mouvait dans les ténèbres tamisées du couloir. Il fronçait les sourcils, pas rassuré de sa visite, mais encore plus méfiant dorénavant. L’ouzbek se contenta de baisser ses mains le long de son corps et de saluer le nouvel arrivant. Bien froidement pour le coup. Il ne comprenait pas exactement ce que le jeune homme avait bien pu faire au géant pour qu’il soit aussi déchaîné. Il fut le premier à prendre la parole une fois Nikita à son niveau.

-*Il semble s’être calmé... Mais il n’a pas perdu de sa combativité. Qu’est-ce que t’as bien pu lui faire pour qu’il soit dans cet état Nikita ?
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] GRESHNYY KOROL’ S KROVAVYMI RUKAMI [NIKITA] [TERMINÉ]   [FLASHBACK] GRESHNYY KOROL’ S KROVAVYMI RUKAMI [NIKITA] [TERMINÉ] Icon_minitimeDim 15 Déc - 10:32

Ce jour là ne faisait pas exception aux autres, tout aussi banal que routinier.
Nikita se rendait jusque l’appartement d’Aleksei, souvent déjà en compagnie de Rebecca. C’était devenu une habitude qui lui donnait l’impression d’appartenir à une famille. Il y avait prit gout à cette routine, malgré les sautes d’humeur du géant parfois imprédictible. Souvent le repas se contentait de quelques paroles mais même s'il était silencieux, le russe l’appréciait.

Aleksei l’accueillit comme toujours sur le pas de la porte avant de le laisser entrer. Nikita émit un sourire en passant à côté de lui et se débarrassa de sa veste qu’il abandonna à l’entrée pour rejoindre le salon.
— Privet Malenk’ye. Aujourd’hui c’est Bortsch.
— Privet Nesti. Trop bien ! Tu sais que je peux pas y résister… te plaint pas si je vous laisse rien.
Amusé ce dernier lui emboîta le pas pour s’installer sur la banquette du salon alors que le géant prit un verre de vodka. Ses yeux se posèrent sur les silhouettes noires qui s’agitèrent dans leur cage attirant l’attention du blond, mais, la venue Rebecca ne tarda pas à l’en détourner lorsque elle embrassa le haut de son visage. Nik avait toujours eu un faible pour elle. La femme l’avait séduite dès leur première rencontre avec ses lèvres pleines, et la tendresse qu’elle ne manquait jamais d’offrir à quiconque. Elle était finalement la seule figure féminine de son entourage parmi toutes les masculines et l'une des rares à être apprécié d'Aleksei.
— Jeune homme on t'attendait.
Il lui fit un peu de place.

Ce repas ne fit pas exception aux autres. Rebecca le taquina souvent sous le regard dubitatif de l’ours occupé avec son journal, trop lasse par leurs échanges pour les écouter.Il y avait eu ces sourires tendres, d’autres jours des discussions plus sérieuses, et parfois le poids des journées trop lourdes mais pas ce jour là. À la fin du dîner il fut laissé seul, la blonde avait du partir plus tôt pour un rendez-vous et Alek s’était éclipsé à la cuisine, probablement occupé avec la vaisselle. Son ventre avait été contenté par son repas préféré il avait songé être parfaitement comblé jusqu'à cet instant où ses prunelles s'étaient retrouvées né à né avec les corneilles. Ses doigts se refermèrent sur le métal froid d'un couvert. Sans savoir exactement ce qui déjà se tramait dans son esprit, plongé dans les méandres de ses pensées ombrées. Bientôt il se mit à les haïr. Chaque fois qu'il voyait le géant les caresser, lisser leur plumage avec tellement de dévotion que ça lui en donnait la nausée. Car c'était de l'affection qu'il leur portrait. Elle transpirait par le bout de ses doigts quand précautionneusement il venait les nourrir tel un père s'occupant de ses enfants.

Sans qu’il ne s’en aperçoive, sans lucidité, son esprit envisagea un scénario longuement médité murit par la haine de cette image sans cesse perpétrée, chaque repas, chaque semaine. Chaque jour depuis le moment où ses yeux s’était posés sur elles. La lueur prédatrice de ses prunelles s'enflammait attisée par les braises d'une haine viscérale qu'il vouait au géant qui à contrario n'avait jamais fait patte douce lorsqu'il en avait eu besoin. Tout ce que lui avait eu c'était ses paroles dures pour l'écorcher. Voilà qui avait renforcé sa conviction qu’il n’y avait qu’un seul geste à faire pour lui retourner ses faveurs. Celui même qui l’avait poussé à fouiller ses affaires pour se procurer l’objet de son crime.  Le silence devenu mortel c’est l’esquisse d’un tout autre acte qui guida ses doigts à travers la cage pour attraper l’une d’entre elle. Dans sa prunelle l’ombre effrayante d’une jalousie maladive faisait danser dans ses yeux les promesses d’un diable endormis.

Son œil resté fixé à la forme noir qui s’agitait entre ses doigts il lui força une position bien peu naturelle de l'index et du pouce. Si son regard avait pu anesthésier l’animal il l’aurait fait, car la seconde d’après, l’aiguille perça sa trachée selon un angle soigneusement étudié. Les doigts délicats la poussèrent au travers le canal respiratoire et le pauvre animal se débattit entre ses doigts, souffrant de la soudaine intrusion. À cette vue, pas l’ombre d’un remord ne piqua ses opales bleutés. Au contraire il coinça son bec entre ses doigts pour étouffer ses sons. Perdu dans ses pensées.

Nikita n’avait pas tout de suite compris pourquoi il s'était sentit gagné par les ombres d’une certaine jalousie. Pas si vite. Pourtant combien de fois ses yeux avaient fixés les volatiles depuis la banquette qu’il occupait jour pour jour, à se demander ce qu'elles avaient de spécial. Alors qu’il ne s’était jamais privé de faire souffrir familles et enfants. Alors que l’oiseau étouffait un son entre ses entrailles, il entendit le sifflement de sa respiration devenue difficile. Quelques soubresauts de la corneille qui se débattait pour sa vie, et la vision de l’aiguille à moitié disparue entre son plumage qu'il vit les soubresautst fatal, à mesure que les minutes passaient. Lorsque la Corneille mourrut Nikita extraya lentement l’objet de son crime pour le ranger dans sa poche et il reposa le cadavre au fond de sa cage sans une once de compassion. La seconde d’après il s’écria d’une voix paniquée.

— Alek !!! Alek ! Ta Corneille vient de tomber, je sais pas ce qu’elle a elle bouge plus !

Ce dernier le pressa de venir, "affolé". Lorsque ce dernier déboula il put voir sur ses traits une incompréhension qui n'était que le creux d'un théâtre si bien étudié.

Ce désormais souvenir avait une saveur bien agréable au palais lorsqu'il retrouva le géant dans les sous sol Raws. Aleksei n'avait pas compris tout de suite mais il avait compris, au point de débarquer au QG pour lui foutre une dérouillée. Il avait du finir son voyage aux sous-sol, tel un rat. Incapable de calmer la rage qui l'avait étreint depuis qu'il avait compris. Ils étaient d'ailleurs les seuls à savoir. Les autres Raws inquiets avaient tenté de comprendre à leur façon sans succès. Ils l'avaient regardé de travers, redoutant presque de savoir ce qu'il avait fait pour mettre leur géant dans un tel état. On le craignait pas mais on se méfiait désormais de lui, tout comme Oleg qui le regardait de travers à ce moment précis. Nikita le fixa un instant et se contenta de répondre de vagues arguments.

— Je lui ai juste montré quelque chose qu’il n’a pas aimé déclara-il à l’homme trop curieux. Tu nous laisserais tous les deux ? Il savait Oleg proche d'Aleksei mais il n'avait pas envie d'avoir à se justifier ou même de lui expliquer quoi que ce soit. À ce moment là sa présence était plus parasite qu'autre chose. Pour le rassurer il répondit néanmoins. Je serais prudent, promis.

Dans la pénombre le jeune russe s’avança vers sa proie pour mieux se dévoiler. Les rôles s’étaient inversés. Et cette nouvelle saveur de puissance que jamais il n’avait gouté était comme de l’hydromel à son palais. Il en découvrait le nectar et comprenait ce qui rendait aux yeux du géant si bon le fait de torturer autrui. Entre ses lèvres il s’amusait à rouler de la langue comme pour en faire tourner le liquide. Il s’en imprégnait pour ne pas l’oublier, ses prunelles iridescentes éclairées par la lumière blafarde de la pièce. Cette dernière se reflétait sur ses traits déchus si juvéniles. Sa carcasse angélique n’en avait plus que les os et la peau. Sculpté dans les ténèbres du sang et de ses silllons. Il s’en était nourrit, et en arborait désormais fièrement la teinte. S’il avait eu des ailes, ces dernières seraient tachées d’un pourpre plus sombre que le sang. Le jeune homme s’était mué en cette espèce de crapule plus repoussante encore que ses semblables, à peine conscient de leur être devenu similaire. Et ce n'était que le début de sa naissance.

— Aleksei… murmura-il pour le saluer en venant non loin de lui, s’assoir sur un coin de table, la voix basse. Tu ressembles à un animal qu'on a enchainé là sans aucun respect. Je te pensais plus fort…

Plus fort que ça pour supporter une telle douleur. Le blond admira le tintement fébrile des chaines, les muscles qui se raidissent sous ses paroles et la lueur mordorée qui le transperça. Si ce dernier avait pu lui tordre le cou nul doute qu’il l’aurait déjà fait. Il regarda la pièce miteuse et un rire sans joie échappa à ses lèvres. Quel dommage que leur discussion doive se finir là dans un lieu si sombre. Le jeune homme quitta néanmoins la table pour approcher. Jusqu'à être tout près de lui. Ses yeux dans les siens.

— Tu te souviens ? Le jour ou j’ai fuis à l’hôpital, quand tu m'as retrouvé. Que tes hommes me tenaient ? Ce jour là tu aurais mieux fait de me laisser partir. Ou de me tuer.

Parce que ça avait été son seul souhait. Au lieu de ça, il lui avait fait subir un traumatisme que jamais il n’avait été capable d’effacer de sa mémoire. À la hauteur de ce qu’il venait de lui offrir en juste retour. Est-ce qu'il le comprenait ? Que jamais il ne lui pardonnerait ? Ceci n'était que le début. Il le savait maintenant que c'était fait. Et Nikita comptait bien profiter de cet instant pour savourer ce qui était sa première victoire depuis qu'il le connaissait.
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] GRESHNYY KOROL’ S KROVAVYMI RUKAMI [NIKITA] [TERMINÉ]   [FLASHBACK] GRESHNYY KOROL’ S KROVAVYMI RUKAMI [NIKITA] [TERMINÉ] Icon_minitimeDim 15 Déc - 10:32


Le souvenir de ce jour fatidique tournait en boucle dans sa tête. Lui qui pourtant accueillait depuis un moment déjà le jeune homme, comme pour, rattraper un temps qu’ils ne s’étaient pas permis d’avoir en Russie. Des moments intimes, sans pour autant que les choses qui s’étaient passées auparavant entre ces deux-là ne soient oubliées. Une façon toute simple de renouer, et que le jeune homme n’avait pas refusé jusqu’alors. C’était une sorte de partage, de mise en confiance que le vieil ours lui apportait pour lui permettre de le comprendre, de le cerner, puisqu’Urkas semblait l’apprécier et vouloir faire de lui plus qu’un simple membre. Alors Il avait demandé à Alekseï d’être un peu plus… « compréhensif » et « protecteur » avec lui. Nikita. Comment pouvait-il faire une telle chose et chercher à se rapprocher de ce jeune homme alors que depuis tout ce temps il l’avait façonné pour être un bon Raw, le genre de garçon qui en a vu plus de pas mures que de vertes. La mort si subite de cette corneille l’avait fait réfléchir. En constatant qu’elle ne bougeait plus, il jeta un regard sombre et interrogateur au jeune homme, puis il ouvrit la cage pour récupérer l’animal mort, encore chaud sous ses doigts. Il se contenta simplement de la poser sur l’établi.

«De toute façon elle était trrop faible pourr survivrre…» Dit-il de manière totalement détachée sans montrer une once de tristesse.

Ce n’est qu’après le départ du jeune homme que réellement le Russe se mis à cogiter. Bien qu’il n’ait rien montré de son chagrin envers cet animal, il ressentait un léger pincement au cœur. Dommage qu’il s’était dit. Puis c’est en caressant le corps mort de l’animal qu’il remarqua des perles de sang sur ses doigts. Lentement, il rebroussa les plumes jusqu’à constater l’infime petit trou qui traversait la gorge de la corneille. C’est à ce moment-là qu’il réalisa réellement l’envergure de ce qui avait été fait. Son cœur pulsa, sa colère monta férocement en lui. Tel le volcan endormi, il se contenta de garder sa lave scellée. Il enroula le cadavre dans du papier journal et le jeta à la poubelle puis se dirigea rapidement jusqu’à la cage pour faire sortir l’autre oiseau et le libérer de son entrave. Réalisant qu’il n’avait fait que trop durer cette convalescence. La corneille s’était envolée par la fenêtre laissant désormais seul avec lui-même le vieil ours.

Puis, ce jour de réunion le lendemain où il comprit un peu plus encore, non… Que Nikita s’était bien foutu de lui en jouant la comédie. Ce qui, irrémédiablement provoqua une fureur digne d’un véritable berserk. Le panache de fumée d’un volcan explosif, il avait envoyé son poing en pleine face du blond, puis il avait sorti son arme, ce qui dû provoquer une certaine stupeur et une réaction rapide de la part des autres Raws. La fureur du brun avait frappé telle une faucille coupant les têtes.

Et le voilà désormais enchaîné et bâillonné comme un animal enragé. Une bête qu’on avait tenté de calmer par des coups, de l’eau glacée et des menaces qui n’avaient eu pour effet que de le rendre encore plus terrible. Lorsqu’il releva son regard sur la porte, il fixa Oleg qui était en train de l’observer. Cependant s’il avait relevé le visage c’était parce qu’il avait senti arriver d’autres Raws. Il se doutait que Nikita finirait par venir le voir après ce qui s’était passé. Oleg n’était pas en confiance, mais il supposait qu’il n’arriverait rien au géant ou à Nikita de toute manière. Oleg pris congé mais se contenta d’aller boire un verre et de rester près de la porte menant à ce sous-sol secret.

Le vieil ours avait gardé la tête relevé vers la porte et son regard froid et tranchant s’était posé sur le blond. Il n’avait pas bougé, se contentant simplement de le suivre du regard. Son cœur se serra dans son poitrail mais son regard patibulaire et son inexpressivité restaient bien ancrés sur son visage. Voir le plus jeune jubiler et se délecter de son état avait tendance à le mettre hors de lui, seulement, il contenait cette rage, profondément enfouie, il poussa un grognement comme réponse. Un animal, c’était le cas, il n’était qu’un animal aux yeux des autres. Plus fort… Il se redressa et tira sur ses chaînes en continuant de lancer des regards noirs à son homologue. Oui, il avait fait l’erreur d’être faible, il avait fait cette terrible erreur de faire confiance à Urkas et de l’écouter, d’ouvrir une porte au jeune homme qui avait fini par se claquer brutalement contre sa face. La douleur qu’il ressentait le fit grogner de plus belle. Ce n’était pas tant la mort de la corneille qui le rendait si faible, c’est sa propre tromperie que d’avoir cherché à obtenir un semblant de sérénité avec le jeune homme qui lui avait frappé de plein fouet. Cette « trahison » qui lui provoquait des pincements au cœur plus douloureux qu’une balle s’enfonçant dans ses entrailles. C’était le retour de Bâton que Nikita lui avait donné qui lui fit réaliser qu’il n’y avait pas le droit.

Le jour à l’hôpital… Il s’en souvenait si bien. Une lueur malsaine parcourant son regard qu’il posa sur le jeune homme. Il se mit à lâcher un soupir dans un sourire machiavélique qui se percevait à peine à travers ses bâillons, cette muselière qui faisait de lui un monstre. Mais cette lueur dans ce regard ocre en disait long sur le souvenir qui revenait à lui à l’hôpital. Il comprenait maintenant ce qui était passé par la tête du blond. Ce n’était même pas toutes les autres choses qu’il avait fait lorsqu’il était entré dans la confrérie, ces… initiations et ces bizutages qu’il lui avait fait faire. La seule chose que le gamin gardait en trauma du plus profond de son être pour, un jour, se venger de l’ours et de ce qu’il lui avait fait. Alors, le brun éclata d’un rire rogue et sombre. Un soubresaut prenant son corps à ce rire machiavélique. Et pourtant sincère et franc. Un rire qui en disait long sur ce qu’il pensait de tout ça. Et dans sa voix sombre et guttural il fit claquer sa langue.

«*Tu sais très bien que si je t’avais laissé partir tu aurais terminé dans le canal à nourrir les poissons, gamin.»

Un soupire rauque, il redressa la tête pour tendre tout son corps et tirer sur ses chaînes pour se redresser et fixer Nikita d’un air tranchant et amusé par la situation.

«*Il n’y a qu’un autre véritable monstre capable de me tuer. Je suis fier de constater que tu es devenu celui qui pourrait enfin mettre fin à mes jours.»

Il laissa un blanc et resta droit quand bien même les chaînes tiraient sur ses blessures, il se moquait bien de toute la tension qu’il pouvait donner à son corps ou les contusions qu’il pouvait se faire.

«*J’ai été faible de te laisser entrer ainsi. Mais je ne recommencerais pas. Tu me détruiras, c’est certain, et je ne demande qu’à mourir pour la cause. Mais si ça doit arriver fais le bien, Nikita.»

Un regard porté à son attention, menaçant et plein de détermination. Le peu d’intimité qu’il lui avait donné ne lui était désormais plus permis. Et il ne laisserait plus entrer personne ainsi pour être affaibli de la sorte. Il était un monstre de guerre, une chose qu'on utilisait pour la cause et celui qui n'avait pas le droit à ce genre d'erreurs. Un être qu'on avait formaté ainsi pour n'être utile que lorsque c'était nécessaire. Soif de sang, berserk et violence gratuite. C'est ce dont il vivait.
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Ses yeux pâles s’accrochèrent au mordoré de ses iris. Et ses pas le menèrent à quelques centimètres de lui seulement. Si proche. Il n’y avait que ces chaines pour l’empêcher de s’agiter ou bouger. Une vulnérabilité offerte à son nez. Vision que ses yeux se gravait. Sa bouche se tordit néanmoins. Les paroles de l’ours le blessaient. Lui dérangeait le coeur comme une pichenette dérangeait le front. Finir dans le canal ? Non ce n’était pas ce qu’il avait voulu. Car Nikita avait toujours eu cet ardent désir de vivre, il refusait cependant de croire que Babayaga n’avait pas eu le choix.

On avait toujours le choix. Lui l’avait eut de venir et il l’avait eu de repartir. Babayaga prétendait que ça n'avait pas été le cas. Il n'en croyait pas un mot. Son corps se rapprocha. Ses doigts diaphanes s’élèvaient jusque sa joue muselée contre laquelle ses doigts se calèrent. Ils caressèrent la bride pour se glisser jusque l’arrière de son crâne alors qu’il levait son visage, l’autre main venue se caler contre sa joue. Ses doigts chipotèrent l’armature pour la défaire, et il la laissa tomber au cou du géant. Lentement, surement il ramenait ses doigts à ses joues, l’air innofensif et fragile. Incertain de ce qu’il faisait. Son regard pâle intense d’émotions contradictoires glissa sur ses lèvres. Son visage s’inclina et… Il se dressa alors sur la pointe des pieds pour déposer ses lippes contre les siennes. Un baiser lent et mesuré. Non pas passionné ni chaleureux. Quelque chose de tendre et vicieux. Un souvenir qu’ils se graveraient. Yeux dans les yeux chacun dans leurs positions respectives.

Ses lèvres se décollèrent doucement comme pour qu'Aleksei n'en oublie rien, et il abaissait ses mains le long de sa gorge jusque son torse. Dans l'intimité inerte de cette sombre pièce. Sa joue calée contre ce torse noueux et raide. Il referma ses bras autour de lui pour l'enlacer. Les doigts étalés sur la peau moite de son dos. Il écoutait le souffle de l’ours. Le maudissait en silence avant de fermer les yeux. Il le comprima soudainement entre ses bras frêles. Les ongles ancrés dans sa chair. Il répéta d’une voix douce.

— Tu mens. On a toujours le choix Alek. Toujours. Même quand on a l’impression qu'on ne l’a pas.

Il l’avait eu lui aussi mais il se cherchait une excuse pour justifier ce qui était arrivé ce jour là. Nikita serra alors lentement les dents, collé à celui de l’homme deux fois plus grand que lui. De plusieurs générations son ainé. Lui reprochant de ne pas avoir été jusqu’au fond des choses.

— Je ne te tuerais pas…

Pas tout de suite. Il devait payer le prix de ses propres pechés. La perte de sa conscience et chaque prix payé pour le faire devenir digne de la famille. Sa voix juvénile répondit d’un ton sucré alors que ses ongles perçaient la chair de son dos pour y laisser des sillons. Cette scène lui rappelait toutes ces fois où il était venu chercher une tendresse que personne ne lui avait donné. Comme ce jour là de premier meurtre. Quand sa poigne l'avait dégagé du corps ensanglanté planté dans ses chairs. La seule chose qui avait été capable de l'apaiser n'avait été que cette poigne ferme. Cette force écrasante contre laquelle il avait voulu se briser. Dans cet instant, un murmure quitta ses lippes.

— Avant ça, tu dois souffrir.

Il desserra sa prise pour chercher une paire de clé volée à l’entrée.

— Tu vas m’enseigner tout ce que je dois savoir avant. Toi et les autres. Tu ne seras pas le seul à payer. Ils payeront tous. Pour chaque peine, chaque moquerie, chaque douleur.

Ses yeux s’assombrirent sous l’angle de sa mâchoire tendue. Chaotique et déterminée. Le chemin était long et s’il n’avait pas beaucoup d’allié, le temps saurait les lui amener car il y dédierait toute son énergie. Nikita le réalisait à mesure qu'il prenait lui même la mesure de ce qui se passait en lui.
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Le brun continuait de regarder Nikita en chien de faïence, ce regard ocre et menaçant à l’encontre du jeune homme qui glissait ses mains sur le visage du vieil ours. Cette entrave au niveau du bas de son visage qui se desserrait petit à petit jusqu’à tomber définitivement autour de son cou. Un soupire rauque échappa des lèvres du russe qui continuait de fixer Nikita. Se rapprochant, le blond déposa ses lippes sur celles du brun. Tel un poison se répandant dans ses veines à la suite de ce baiser. Si son regard avait pu tuer, il l’aurait fait. Son sang se glaça sur l’instant et un grondement rauque et sinistre s’échappa des entrailles de sa gorge. Il répondit au baiser par une morsure qui laissa une trace rubiconde. Le goût si savamment délectable pour le russe n’était que poison, un poison qui courait dans ses veines désormais et dont il ne serait pas prêt de s’en débarrasser. Sa langue sortit pour récupérer ce qui coulait de son pourtour de lèvres et une lueur plus ardente et plus meurtrière encore anima la bête enchaînée.

Sa respiration était pesante et son buste se soulevait nettement sous le passage des mains du blond. Comme s’il en ressentait actuellement toute l’ardeur, comme s’il laissait des traces ardentes à leur passage. Mais ce n’était qu’un sentiment de répulsion à l’égard du brun qui, au bout d’un moment se laissa faire, sentant les doigts s’enfoncer dans son dos lors de cette étreinte malsaine. Il préparait déjà sa vengeance. Si Nikita comptait leur faire payer, il ne serait pas déçu de l’affront. On avait toujours le choix, mais la liberté d’agir c’était le devoir de choisir. Oui, ils avaient toujours le choix, c’était vrai. Il aurait pu choisir de mettre fin aux souffrances silencieuses de son frère. Puis de simplement tuer ce jeune homme si arrogant et laisser son corps à sa mère.

«*Oui… tu as raison… On a toujours le choix. Et parfois nous faisons les mauvais… Mais il est trop tard pour le regretter.»

Lâcha-t-il dans un souffle à peine audible. Il ferma les yeux, se laissant aller à cette étreinte pénible et non désirée du plus jeune. Comme s’il avait actuellement le besoin de ça. Pas vraiment, il ne cherchait même pas à répliquer, à le repousser. Comme une forme d’acceptation, mais plus encore, une forme de soumission faussement désirée à l’encontre du plus jeune. Une manière pour le russe de faire croire à Nikita qu’il aurait et avait l’avantage. Il l’écoutait en silence sans rien dire de plus. À cet instant, Alekseï compris que Nikita pourrait être un danger, ou une certaine forme de rédemption. Quant à savoir si Urkas avait cru bon de lui faire confiance et le traiter comme un fils, le fils qu’il avait perdu, au même titre qu’Ilya. Le russe se contenta d’esquiver un sourire torve, malsain et machiavélique, accentué par la pénombre de la pièce, seul son regard ocre brillait de plus belle alors qu’une lueur étrange passa dans son regard. Il comprenait maintenant réellement ce qu’Urkas avait cherché à faire, et Alekseï avait été le créateur de ce petit monstre au visage d’ange.

«*Assure-toi d’une chose dans ce cas… Te préparer à recevoir autant de souffrances que tu ne pourrais m’infliger, petit. Si c’est le chemin que tu emprunte, alors tu n’auras aucun répit. »

Quand ses chaînes tombèrent, et sa main valide attrapa la gorge de Nikita pour le ramener jusqu’à lui et le plaquer violemment contre le mur derrière lui. Rapprochant son corps au sien tout en courbant l’échine pour le scruter avec aberration. Il lui offrit un baiser des plus bestiales tout en gardant cette poigne si fermement serrée contre sa gorge, entrechoquant ses dents contre les siennes et avec fureur, récupérant les perles rubis qui lui donnaient tant de satisfaction. Il le relâcha ensuite sa prise et se recula.

«*Je t’apprendrais à souffrir et à devenir un monstre détesté de tous et adoré à la fois, gamin. Et la seule chose que tu souhaiteras réellement c’est de n’avoir jamais connu cette vie.»
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Il n'avait pas su ce que le géant ferait. Ne pas savoir lui avait même donné des frissons et l’espoir de se faire briser la nuque tout de suite plutôt que de vivre en étant destiné à perdre son humanité. D’empirer année par année. Il n'y avait eu que le souffle impressionné de ses lèvres pour répliquer à la poigne qui filait sur sa gorge pour le plaquer, que le bleu naif de ses yeux pour contraster avec l'expression glaçante de ses lèvres scellées par les siennes. Occupées à se repaitre des gouttes pourpres saillies par la violence de sa colère. Ce baiser avait la passion d’une promesse qui serait tenue. Le blond n’en doutait pas une seconde et si son coeur battait la chamade aujourd’hui il n’était pas sur que ce dernier battrait encore demain.

Une plainte monta dans sa gorge mais il ne lutta pas contre la poigne. Aleksei lui promettait un monde de souffrance ? Nikita n’en attendait pas moins. Tout avait commencé par là et tout terminerait par ce chemin. Ainsi s’était forgé leur lien.

Ses yeux se perdirent dans les siens. Il n’avait pas voulu cette vie, du haut de ses dix neuf ans, sa silhouette encore à peine marquée mais le désir de brûler chaque seconde de sa vie, quitte à s’écorcher les flancs, quitte à sauter du haut d’une falaise. Nikita avait peur de mourir. Peur de cet avenir et son devenir. Vivre libre de ses choix mais mourir pour s’épargner le poids de ses décisions. S’oublier mais se sentir exister. Succomber sous la poigne du géant pour ne plus devoir tout affronter. Supplier pour se faire aider ou pour se racheter. Vivre était effrayant mais mourir encore plus. Il était trop lâche pour y mettre fin par lui-même. Est-ce qu’Aleksei se souvenait lui de ce que ça avait été de vivre avant le gang ?

Lui s’en souvenait chaque seconde, en se demandant comment il ferait pour ne pas perdre la tête en devenant un homme. Il se demandait à qui il pourrait se confier sans se faire balancer, à qui il devrait se mesurer pour montrer qu’il avait le droit d’être là sans mériter la claque d’une main trop vive pour lui rappeler à quel point vivre était compliqué. Que se plaindre était interdit. Ce pourquoi Aleksei payerait parce que Nikita l’avait choisi comme celui qui essuierait ses peines et ses douleurs. Ce dernier le ferait souffrir mais aurait le devoir de le faire vivre. Lui le coupable de ses maux, celui qui jamais ne vacillait. Lui que d’une façon il admirait.

— Je te rendrais chacun de tes coups lui promit-il en retour yeux dans les yeux. Chaque fois que tu verras mon visage, tu regretteras ton erreur.

Celle de l'avoir gardé.
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Ho, il n’en doutait à aucun moment. Maintenant il savait à quoi s’attendre de la part de Nikita. Alekseï savait qu’il n’y aurait plus aucun retour possible, qu’il n’y aurait plus rien pour se raccrocher à ce petit semblant de prospérité qui leur permettait de souffler quand le jeune homme venait manger à la maison. Ces moments où Aleks avait voulu faire l’effort d’enterrer la hache de guerre et de renouer avec le plus jeune, de se dire qu’avec le temps, peut-être que les choses seraient différentes et qu’il saurait probablement se faire « pardonner » des actes envers Nikita qu’il lui avait fait subir. La douleur qu’il lui avait fait ressentir à son entrée dans les Raws, cette pilule qu’il lui avait fait passer par tous les orifices pour lui montrer qu’à son âge on n’entrait pas dans une mafia comme ça et certainement pas en pensant se dorer la pilule. Que c’était dur, avec énormément de sacrifices et d’épreuves pour parvenir à quitter son ancienne vie, mais surtout, qu’il n’y avait plus de retour possible et que si on quittait la confrérie, la mort viendrait les chercher. Ou plutôt Babayaga…

«*Mon erreur a été de vouloir te faire entrer dans ma vie privée, gamin… C’est ainsi, que tu as pu utiliser ma faiblesse contre moi…»

Son visage devint beaucoup plus déterminé et sombre. Il se rapprocha, sa voix basse percuta un peu plus les murs qui les entouraient.
«*Mais sois rassuré, ça n’arrivera plus.»

Lui attrapant de nouveau le visage pour le plaquer de nouveau contre le mur, faisant cogner sa tête avec une certaine brutalité, il releva son visage pour lui faire ancrer son regard au sien, ocre et brillant d’une lueur terrifiante de détermination. Il n’oublierait pas. Il saurait désormais à quoi s’attendre, et le plus jeune saura également ce qui l’attendrait sur ce chemin tortueux.

«*Chaque fois que tu piqueras une de mes faiblesses, je me renforcerais… N’oublie pas Nikita… chaque faiblesse que je pourrais trouver chez toi, je te la renverrais avec beaucoup plus de douleur que tu ne peux imaginer.»

Il ne ressentait peut-être pas la douleur physique, mais pour chaque douleur mentale infligée, le vieil ours se montrerait beaucoup plus nocif et violent avec le plus jeune. Il serra si fort la mâchoire du petit qu’il aurait pu la lui briser. Au lieu de ça, il le tira de nouveau vers lui et le poussa en arrière vers la porte de la cellule. Il ne voulait pas sortir maintenant. Il n’en n’avait pas envie, et il avait encore besoin de ruminer seul.

«*Dégage, maintenant… Je ne sortirais pas pour le moment.»

Il s’assit en tailleur et commença à vérifier l’état de sa main bionique, pour s’assurer que la connexion aux nerfs fonctionne bien. Depuis le temps qu’il avait les bras en l’air, il sentait ses bras lourds, ankylosés mais n’en ressentait pas la douleur. Il bougea les doigts pour justement refaire passer le sang correctement et se contenta d’ignorer le plus jeune désormais.
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