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 weeds and Friends

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MessageSujet: weeds and Friends   weeds and Friends Icon_minitimeLun 9 Déc - 19:42

On va se détendre dehors, qu'ils avaient dit en tirant sur mon bras. Qui étaient-ils ? Certainement pas des amis. Des WOLF ? Ou de simples inconnus ? Racailles de bas étage ? Fils de riches qui se sentent le besoin de s'envoyer en l'air de quelque façon que ce soit pour se faire remarquer ? Je ne sais plus. Leurs visages sont devenus flous et leurs noms se sont évadés de mon esprit qui pourtant, conserve toujours les informations que j'amasse au fil des ans. A vrai dire je ne sais plus non plus où je suis, ce que je fais là ou l'heure qu'il est, j'ai perdu toutes ces notions quelques secondes après que le joint eut rejoint ma bouche. Mes compagnons de fortune ont disparu peu après ça, sûrement pour baiser ou aller s'avaler un autre verre en plus de ceux qu'ils se sont déjà enfilés. Moi j'ai préféré rester dehors. Puis ma tête s'est embrouillée, le weed commençant à agir sur mon esprit trop peu habitué et me voilà à errer comme un con dans les rues de New York en causant tout seul, les pensées emmêlées et les pas maladroits comme ils ne l'ont jamais été. Les ivrognes me fixent avec le sourire, me saluent parfois. Et j'éclate de rire, leur raconte des choses qu'ils auront oublié demain, lorsqu'ils auront décuvé chez eux ou dans un coin de rue. Mes pas me mènent d'eux même à une échelle sur laquelle je grimpe, mais avec mes jambes malhabiles comme celles d'un poulain nouveau né je glisse sur un barreau, m'éclate le front contre un autre, peste, psalmodie quelques injures en Russe, latino et anglais.

J'arrive malgré tout en haut, avec du sang sur la tronche mais bien vivant, tourne en rond quelques minutes sans savoir quoi faire avant de grimper sur le rebord du toit, comme je l'ai fait quelques mois auparavant avec Khor. Sauf que je n'avais rien pris et que j'étais capable de tenir debout. Heureusement la gravité me tire vers l'arrière et je me retrouve cul par dessus tête, les jambes dans le vide mais le dos sur le toit, le regard posé sur les étoiles qui brillent dans le ciel. Je souris encore. Elles sont belles et si proches... Si je tends la main, pourrais-je les toucher ? Le rire s'échappe à nouveau d'entre mes lèvres, clair et doux, puis s'évanouit comme il est arrivé, soudainement. Je me retourne. Sur le ventre, j'entreprends un demi-tour qui s'avère compliqué mais réalisable, m'en vais poser le menton sur le rebord pour observer. La rue, la ville, les enseignes éteintes, les couleurs chatoyantes et la musique qui vient d'en bas, le quartier du Harlem et plus loin le Bronx, les jeunes, les moins jeunes, des citoyens lambda ou des membres de gang, des flics peut-être. Mais une belle nuit malgré tout, que je n'ai pas envie de continuer seul. Alors je sors de ma poche l'objet maudit après avoir fouillé durant plusieurs minutes. Le numéro est composé, l'appareil porté à mon oreille, et quand il décroche je ne m'excuse pas de cette heure tardive, de l'avoir réveillé ou que sais-je encore.

"Khooooor !" Je crois que je gueule un peu, même le SDF du dessous lève la tête vers moi. "Tu veux bien venir au même endroit que... que la dernière fois je crois, je ne sais plus si y'en a eu d'autre, je crois que j'ai la tête en vrac ! Mais je t'attends alors viens, hein, tu promets, tu viens ? Je bouge pas, sinon j'crois bien que je risque de faire une bêtise !"

Je ris une énième fois et raccroche. A l'intérieur de ma poitrine, mon cœur fait des montagnes russes - pourquoi russes d'ailleurs ? -, ne cesse de battre plus vite et plus fort et je ne sais déjà plus ce que j'ai baragouiné à mon pote. C'est perturbant d'être incapable de se concentrer, de se souvenir, moi qui en temps normal retient des choses sans intérêt ou des détails que personne d'autre ne voit. Se détendre qu'ils disaient ! Je le suis en tout cas. Posé près du bord du toit, si je me lève il se pourrait bien que j'en tombe et ce serait dommage. Alors comme je le lui ai dit je ne bouge pas, yeux à demi-fermés, somnolant tranquillement en attendant qu'il arrive.
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MessageSujet: Re: weeds and Friends   weeds and Friends Icon_minitimeLun 9 Déc - 19:42



Je savais pas quelle heure il était, quand mon téléphone sonna mais j’allais bientôt le savoir. Lorsqu’il se mit à retentir laissant entendre cet ignoble vibrement sur la table du salon je grognais de mécontentement. J'avais putain de pas envie de me réveiller là en plein milieu de la nuit nuit. Bordel, quel était le couillon pour penser pouvoir me réveiller comme ça ? Sérieusement ? Je ne décrochais pas aux premiers appels enfonçant ma tête sous le coussin et rabattant un autre sur ma tête, me disant que celui ou celle qui appelait se lasserait déjà d'appeler tôt ou tard.

Mais non. Ce couillon insistait, si bien qu'il me tirait définitivement hors du sommeil. Dans un râle sourd je lançais une main à l’aveuglette sur la table pour tâtonner jusqu'au phone que j'attrapais pour décrocher encore à moitié endormis. Pas le temps de dire allo qu’une voix me gueula à l’oreille ses paroles à moitié inaudibles.
Autant dire que je reconnaissais directement ce timbre de voix.
— Bordel de merde !!!!! Aramis tu vas la fermer ta grande gueule ?! Ya des gens qui dorment la nuit t’es au courant ? Bouge p….

Oh l'enculé avait raccroché !!!!! De mauvais poil je balançais mon phone dans le canapé et me relevais rageusement. Qu’est-ce qu’il foutait ? Et dans quelle merde il s’était mit ? Il était pas dans son état normal pour avoir parlé comme ça au téléphone.
Je soupirais et me passais les mains sur le visage avant de finir par grogner de frustration décidant de garder mon calme.

Définitivement réveillé je devais bien finir par quitter le canapé à un moment ou à un autre alors j’envoyais valser d’un coup de main la couverture puis attrapais mes habits. Un simple jogging ferait l’affaire, un sweet à capuche relevé sur la tête pour garder les réminiscences de mon sommeil et une paire de basket et j’étais prêt à aller chercher Aramis. Par contre clairement je ne me pressais pas pour venir si d’jà il m’avait réveillé fallait bien que je me fasse un peu désirer pour lui faire payer ça. Il me rembourserait en bouffe et ça serait oublié. L’idée de bouffer m’arrachait un sourire et je décidais encore avant de partir de jeter un coup d’œil à Raf qui dormait à point fermé ce soir là.

J’avais de la chance qu’il soit pas au boulot ça m’évitait de devoir me taper tous le trajet en taxis ou en vélo vu l’heure. Discrètement j’attrapais les clés de la voiture de Raf' en veillant à ne pas le réveiller puis m’éclipsait pour descendre en bas de l’appartement jusqu’à gagner sa voiture. C’était pas très réglo de pas lui demander mais d’un autre côté j’avais aucune intention de le réveiller puis c’était pour la bonne cause d’un ami dans le besoin. Avec un peu de chance il se réveillerait pas et saurait jamais. Je m’installais dans la bagnole avec précaution, ça faisait un bail que j’avais pas conduit mais d’un autre côté c’est comme le vélo hein ? Ça se perd pas on garde la main… Enfin je crois ? Tant pis je démarrais rapidement l’engin pour sortir du parking et me diriger vers la boite de nuit ou j’avais retrouvé mon ami la première fois qu’on s’était revu. J’eus quelques frayeurs je devais bien le reconnaître avant d’arriver à une ou deux ruelle du dit lieux, je me garais sur la chaussée.

Aussi je ne tardais pas à apparaître sur le haut du toit où je l’avais quitté, préoccupé par l’état dans lequel j’allais le retrouver. Et je ne fus pas déçu. Il était avachit sur le bord de l’immeuble, étalé, non rétamé même. Fronçant les soucils je m’approchais de lui sans savoir s’il avait conscience de ma présence et lui poussais l'épaule du bout du pieds.
— Oh vieille épave tu m'entends ? Qu’est-ce que tu fous là échoué comme une baleine à bosse au juste ? Tu m’expliques ce que t’as foutu ?

J’étais en colère, oui.
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MessageSujet: Re: weeds and Friends   weeds and Friends Icon_minitimeLun 9 Déc - 19:42

Tout autour de moi, le silence se répand en une vague inquiétante qui finalement, m'apparaît plus reposant qu'autre chose. Il y a tous ces sons, là en bas, provenant du bar et de la ville. Les rires d'hommes légèrement enivré, les tintements de verres qui s'entrechoquent, une bouteille qui roule au sol dans un tintement étrange. Les klaxons des voitures sous les mains d'automobilistes pressés de rentrer, encore un plus loin, sur des routes jamais désertes. Et ici, juste un peu de calme. Comme un monde à part, où personne ne peut me déranger. N'est-ce pas le cas ? Il pourrait y venir des personnes éméchées comme nous l'étions Khor et moi il y a si peu de temps, alors que nous venions juste de nous retrouver. Ivres d'émotions plus que d'alcool, avides de sensations et de pouvoir. Désireux de dominer le monde d'ici, d'en haut, de ce semblant de paradis que personne n'ose visiter de peur d'en tomber. Elle ferait mal la chute. Des os brisés, tant de ce sang qui s'acharne à couler chaque jour depuis des millénaires. Du remue ménage pour rien, parce qu'un idiot qui n'a pas d'ailes aurait tenté de s'envoler quand même. Mais il n'est pas question - dans l'immédiat - de dégringoler du toit. Ni pour moi, ni pour quiconque. Je suis seul et blotti dans le silence, à lutter contre les paupières lourdes et la lassitude qui, sinueuse et glaciale comme le serpent, s'insinue sous ma peau, pétrifie mes muscles.

Est-ce qu'il va venir ? Ma gorge se noue tandis que les questions s'entêtent à tourner dans mon esprit. En boucle. Ne va t-il pas me laisser ici ? M'abandonner ? Comme eux. Je grogne. Et parfois, je me demande pourquoi c'est moi qu'il a choisi pour être son ami et pas un autre type. Même là, alors qu'il me rejoint sur ce toit, je le regarde à travers mes paupières à demi closes, et je sais qu'il mérite bien mieux, bien mieux qu'un orphelin aux pensées bruyantes et à la douleur si puissante qu'elle dévore tout sur son passage. Mieux qu'un taré qui s'est laissé tenter par un joint dans une boite minable pour s'échapper d'un quotidien trop oppressant. Et mieux aussi que ce regard que je pose sur lui, presque suppliant tandis qu'un bras se tend vers lui pour attraper son jean. Je me redresse difficilement et me remets sur mes deux pieds, le cœur un instant au bord des lèvres et le corps qui tangue. Incapable de trouver une réponse à ce qu'il me demande, malgré tous mes efforts pour fouiller ma mémoire. Ce que j'ai foutu ? Je n'ai qu'une certitude : J'ai passé quelques minutes avec un joint coincé entre les lèvres, à me gonfler de ses effets en sachant que ça n'allait pas me réussir. Alors même si ce n'est sûrement pas ce qu'il veut entendre, je lui offre la vérité sur un plateau d'argent.

"J'ai fumé un joint."

Ça sonne tellement pathétique dans ma tête qu'une grimace vient déformer mes traits. Je suis le premier à haïr ceux qui font des conneries avant de mettre ça sur le compte de la drogue ou même de l'alcool. Ceux qui n'assument pas. Et pourtant, aujourd'hui, me voilà forcé de me retrancher moi aussi derrière cette excuse, parce que je n'en ai pas d'autre. Aussi, parce que je refuse d'entendre ses reproches, je passe mes bras autour de son cou et plaque ma bouche contre la sienne dans un grognement étouffé, tous mes muscles tremblants et le cœur complètement affolé par le weed.

"Je suis désolé..." Je m'étrangle. "Je sais que je suis con, que je n'aurais pas du t'appeler." Mes yeux se ferment. "Ne me laisse pas... Ne me laisse pas ici Khor..."

Ma bouche caresse la sienne à chaque son que je laisse échapper, mes bras le maintenant de force contre moi. Si je le lâche, peut-être bien que je m'écroulerais. Parce qu'en cette nuit plutôt compliquée, il est comme un phare. La seule ancre que j'ai trouvé pour pallier à cet instant de faiblesse que provoque le joint. Le seul qui est là et qui me laisse glisser le visage dans son cou comme je le fais à l'instant.
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MessageSujet: Re: weeds and Friends   weeds and Friends Icon_minitimeLun 9 Déc - 19:43


"J'ai fumé un joint."

C'était tout ce qu'il avait trouvé à dire ? Si j'étais lui j'aurais cherché à faire mieux. Il m'avait appelé pour un putain de joint et j'étais supposé rester calme ? Je levais une main au ciel et me massais les tempes pour me ressaisir et pas lui gueuler dessus. Bon dieu il avait quel âge au juste ? Je ravalais un grondement sourd, irrité d'autant plus.

Il avait vraiment pas changé hein à toujours pleurnicher… Je soupirais puis me résignais finalement. Soit il était mal et de toute façon maintenant j'étais là, j'allais pas repartir et le laisser seul. Je le laissais se redresser dans un soupir vague puis le regardait de haut en bas alors qu'il se relevait.

Néanmoins… Je ne compris pas la suite quand je sentis tout à coup ses lèvres pressées contre les miennes, j'eus à peine le temps d'esquisser un mouvement de recule que j'avais les yeux grands ouverts sur le visage d'Aramis, complètement figé. Mais qu'est-ce qu'il foutait bon dieu ?!

Je plaquais mes mains sur ses épaules pour l'inviter à reculer. Il va pas bien, il est pas dans son état normal là hein. Ça se pouvait pas ! Je cherchai à reculer, blêmis parce que ce geste n'est pas sans m'en rappeler un autre, qui avait eu lieu dans de toutes autres circonstances.

Retenant mon souffle quelques instants je dévisageais Aramis tout en pensant à Mig. J'aurais pu le frapper pour le coup de s'être permis une chose pareille et j'en avais envie, mais je retenais durement mes doigts resserrés dans ma paume de main pour ne pas le repousser. Il avait fumé après tout, mais ce geste qui avait l'air anodin, ne l'était pas à mes yeux et c'était la seule raison pour laquelle je ne le frappais pas, il n'était pas lui-même. Et s'il l'avait été il pouvait être sur que je lui aurais fais embrasser mon poing.

— Aramis, arrête ça tout de suite.

Je parlais entre mes dents quand sa tête rejoignit mon cou, et je fermais les yeux. Se rendait-il compte ? Ca me faisait mal ce geste contre ma bouche. Et bien sur il ne pouvait pas savoir, et c'est aussi la raison pour laquelle je ne levais pas le petit doigt. Je me contentais de repenser à ce jour là quand j'avais gouté les lèvres de Miguel.

Calmé pour le coup je glissais mes bras autour de lui et murmurerais.

— Du calme maintenant. On va rentrer t'en fait pas.Je veux pas savoir ce que t'as fichu en fait ni même pourquoi, tout ce que je veux c'est que tu restes calme maintenant parce que tout va bien, c'est qu'un joint et si t'as le cul au bord des lèvres, c'est normal espèce de fragile.

Je passais un bras autour de sa taille et soupirais

— Allez viens on descend j'vais t'emmener à la voiture, j'espère que tu sais encore aligner deux pas Uriel.

Et je le guidais jusqu'à l'échelle pour la descendre avec lui tout en faisant gaffe à ce qu'il ne tombe pas.
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MessageSujet: Re: weeds and Friends   weeds and Friends Icon_minitimeLun 9 Déc - 19:43

Même s'il la retient et ne l'a pas clairement exprimée, je sens claquer sa colère à travers les mots qu'il prononce au moment même où j'enfouis mon visage contre sa gorge. Mon corps frémit son inquiétude à l'entendre, des frissons glacés venant s'enrouler autour de mon échine avec la lenteur cruelle des prédateurs. Mes doigts se crispent. Mes muscles se tendent. Et les battements de mon cœur s'accélèrent pour cogner durement leur prison d'os. Grimaçant, je le lâche d'une main pour venir agripper mon haut à auteur de la poitrine, cherchant un souffle qui semble me faire défaut et que je ne retrouve qu'une fois ses bras autour de mon dos. C'est a cet instant, et seulement là, que je m'autorise à tout lâcher. La pression, mes angoisses et mes peurs, elles s'envolent en volutes invisibles vers un ciel sans nuages, vers ces étoiles protectrices au dessus de nos têtes, plantées sur un voile noir, que j'observe du coin d'un œil. Soudain calme, comme lui, bien qu'un rire d'enfant se plairait volontiers à passer mes lèvres pour éclater le silence de la nuit. Mais c'est lui qui le brise et je me noie dans ses mots, souriant tranquillement contre sa gorge brûlante, apaisé par cette tranquillité retrouvée. Bien sûr, il s'élargit encore davantage ce sourire lorsque j'esquisse un pas chancelant et des plus maladroits vers l'échelle par laquelle nous sommes arrivés ici, le rire menaçant à nouveau d'exploser ma gorge.

"C'est parti !"

Si le premier pas était chaotique, au second je m'écroule contre lui dans un ricanement digne d'un gosse de 12 ans. Ma main libre s'accroche a son jean et je me remonte comme je le peux avant de laisser aller mon visage contre son épaule en tentant de maîtriser les caprices de mes pieds. Ils aimeraient bien me foutre par terre ces lâches, mais je tiens bon jusqu'à l'échelle que j'agrippe à pleine mains, entamant une descente compliquée et même plutôt risquée. Mais je touche terre sain et sauf. Ma jambe ne m'aura pas lâché à nouveau. Mon nez n'aura pas explosé une seconde fois dans un barreau. Arrivé en bas, je recule de quelques pas pour le laisser me rejoindre, l'observant, bute contre le capot d'une voiture et me retrouve assis dessus. Je ne calcule pas de suite où est posé mon cul. Lorsque je m'en rends compte, c'est le retour du rire débile et peu discret qui fait se retourner avec des yeux ronds un jeune sorti du bar. Je pousse sur la voiture – flambant neuve et d'un rouge criant –, me relève.

"Hé Khor ? On va où au fait ? Et elle est où ta voiture ? Je savais même pas que t'avais une voiture, tu me l'as pas dit quand on s'est vu !"

Retrouvé plutôt. Après des années de séparation sans savoir si je reverrais un jour sa gueule. Mais la nuance est quelque peu floue dans mon état actuel. Dans un soupir de soulagement, je viens me raccrocher à ses épaules, le laissant me guider jusqu'à sa voiture. Vraiment, je ne savais pas qu'il avait une voiture ! Il aurait pu me le dire ! Même si ce n'est sûrement pas la première chose qu'on se raconte lorsqu'on se retrouve. Et on ne peut pas dire que nos retrouvailles étaient réellement normales qui plus est.
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